A Neo... Ouais, why not des petites parties à l'occaz', ça peut être cool... Pour être honnête je vais pas trop toucher terre ces temps prochains... grave de taffe et un voyage d'études en Louisiane pendant deux-trois mois... J'aurais peut être quelques soirées de libre en janvier et/ou vers juin/juillet (oui je sais ça fait pas bcp mais j'ai VRAIMENT plus beaucoup de cases de libres)
A ZTI... Ta théorie est sympa, mais j'préfère la mienne!
J'avais pas songé (honte à moi) à la perte progressive de blocs entre GV1, GV2, GV3 et RR (GV4).
Peut être la vérité se situe-t-elle entre nos deux théories: il n'est pas impossible que les concepteurs aient été
doublement sadiques: faire chier les joueurs qui font une erreur comme tu l'as dit, et faire chier ceux qui veulent flapper en les obligeant à passer 5 minutes à défoncer tous les blocs avant chaque tentative.
Après, je vois
une autre théorie. Si les concepteurs ont décidé de diminuer progressivement le nombre de blocs entre GV1 et RR, c'est une façon habile de nous montrer la voie: "
Oh toi smkarteur, si tu es un vrai tu dois apprendre à piloter au dessus du vide".
Il faut bien comprendre que, fraichement démoulé,
le smkarteur novice est engoncé de mécanismes psychologiques qui l'empêchent d'évoluer sereinement au-dessus du vide. Il a donc besoin de blocs autour de lui pour piloter libéré (GV1). Puis,
le smkarteur adolescent commence à prendre de l'assurance, et peut dès lors évoluer sans trop de difficultés sur GV2. Une fois
adulte, il possède des bases de pilotage suffisamment solides pour envisager de se coltiner GV3. Et lorsqu'il devient
un vieux sage, le smkarteur fait enfin parler toute son expérience à RR (GV4). Mais après demeure une question: quel enseignement le smkarteur retire-t-il de tout cela?
Les exégètes les plus confirmés ont identifié deux types de sensibilités parmi les smkarteurs:
- certains smkarteurs (la grande majorité) se livrent à une lecture littéraliste du message. Pour eux, les différentes étapes doivent être scrupuleusement respectées. Ils ressentent une certaine fierté en considérant que, telles de pauvres brebis égarées sur le chemin de la perdition, ils ont suivi conscencieusement les préceptes de leurs guides (les concepteurs), et foulé avec obéissance le chemin qui leur avait été tracé. Cette majorité de smkarteurs voit dans le fait de sauter au-dessus du vide à RR une consécration.
- d'autres smkarteurs, minoritaires, s'emploient à saisir
l'implicite dans le message des concepteurs. Ils ne lisent pas "
Suis les étapes unes à une", mais "
Regarde la RR, tu peux sauter au-dessus du vide, pourquoi t'en priverais-tu dans les GV's?" Ce qui correspond à une consécration pour la majorité des smkarteurs (sauter au-dessus du vide à RR) n'est qu'un
point de départ pour les smkarteurs minoritaires et rebelles: la configuration de la RR leur ouvre de nouveaux horizons. La RR n'est alors pas une fin en soi, mais la promesse d'un monde meilleur, délivré de murailles oppressantes (les blocs). Bref, ces smkarteurs là pensent qu'il faut lire le message à l'envers pour en saisir la substantifique moëlle.
Cette démonstration vous permettra de mieux comprendre pourquoi le socialisme (le vrai socialisme, à ne pas confondre avec le PS) a toujours eu une dent tenace contre la religion. En effet, la dimension émancipatrice des messages religieux n'est à chaque fois perçue que par une minorité d'individus; le gros des troupes préférant se plier aux dogmes religieux sans trop cogiter car cela leur donne un modèle "clef-en-main" et qu'ils ont peur de leur propre liberté. Ils préfèrent être contraints et savoir où ils vont, que libres et dans l'incertitude.
Donc du point de vue du socialisme, la religion est globalement une entrave à la libération des masses.
Sinon, tu dis que "
les blocs aux circuits Ghost Valley sont trop chiants à péter". Certes. Mais là est tout le challenge, car il faut être en mesure de:
- péter tous les blocs (enfin, ceux qui gènent) sans péter les plombs à force de se vautrer dans le vide.
- faire claquer un Best Lap sans être perturbé par l'idée qu'en cas d'échec, y va falloir se rebouffer une démolition de blocs.
En d'autres termes, seul un orfèvre aux doigts de fée et au mental de titane peut prétendre sortir victorieux d'un exercice aussi périlleux. Tout l'art de la chose réside dans la capacité du compétiteur à profiter de la phase de démolition pour opérer une détente complète de son organisme, et centrer tout son influx sur son seul et unique objectif: le tour idéal!
Sinon, par rapport à Kartie, je lui pourris pas la vie. Je lui rappelle simplement les obligations auxquels sont soumis les grands champions. Après, libre à lui d'agir ou non en grand champion...
Bye, A12C4
BabzzZ...
vous ne l'avez pas cherché, mais lui il vous as trouvé!